03.01.2023 3e étape Alula > Ha’il

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Ce matin du 3 janvier, le temps est maussade au réveil. Il fait très sombre au loin. Le Buggy est donc mis en mode pluie, les filets sont protégés par leur film plastique.

Le Dakar navigue aujourd’hui sur des territoires empreints d’histoire, en partant de l’un des centres de la civilisation nabatéenne pour rejoindre Ha’il, qui fut un carrefour des routes commerciales reliant l’Europe à l’Asie.

C’est parti pour une étape de 619 kms avec 308 kms de spéciale !

La liaison est déjà compliquée. Pluie, orage et même grêle s’abattent sur les coureurs qui sont sur la liaison. Le Buggy fuit, Fred et Mag se retrouvent les pieds dans l’eau… Des stickers seront déchirés sous l’effet de la grêle.

Arrivés au départ de la spéciale, l’organisation annonce un différé de 50 minutes, pour que la pluie se calme. C’est enfin parti !

Ils passent dans un sable rendu humide, voire boueux à certains endroits. Pour Fred qui aime les terrains de ce genre, comme ceux qu’il connaît dans le Morvan ou lors du Touquet, cela ne lui fait pas peur.

Le passage d’un oued rempli d’eau donne un peu plus de sueurs froides à Magali (lien de la vidéo bientôt disponible sur youtube)

En plein milieu de nulle part… Ils arrivent à capter et nous contactent pour nous donner leurs premières impressions, qui se résument avec les adjectifs « Dantesque, incroyable, phénoménal ! »

L’intensité des chutes d’eau fait que parfois la visibilité est nulle, avec des gerbes d’eau très hautes et cette sensation d’évoluer sur du verglas. Le passage de Chott (lac de boue seché) est dingue, car la boue n’est plus sèche… mais bien présente ! L’impression d’être parfois sur de vrais champs de bataille…

L’expérience de Frédéric pour la navigation se fait très utile et ils réussissent à relayer le 4e point de contrôle. A ce moment là, la direction de course décide d’arrêter l’étape au vue des conditions météo trop difficiles. Les véhicules de la catégorie n’ayant pas pu tous prendre le départ de la spéciale, celle-ci sera annulée, il n’y a donc aucun changement sur le classement.

Arrivés au bivouac, il faut faire sécher au mieux les affaires et le moteur. Une longue soirée s’annonce pour Fred, qui veut s’assurer que tout va bien sur le Buggy même si cela est le cas au premier coup d’oeil. Le travail réalisé par Eric avant le départ paye…Et la protection avant du capot est efficace.

Même l’essuie glace de 1982 est très efficace, plus que ceux de certains véhicules modernes !

Ils ont été suivi toute la journée par des caméras embarquées… Vivement la réception des images !

Fin de journée : Mag a fait le brief comme tous les soirs et a réussi à se coucher vers 23h. Fred lui a continué la mécanique jusqu’à près de 2h du matin.

Merci de votre soutien et votre suivi !