Après l’annulation de l’étape 8, en avant pour la validation de la 9e !

photo Jose Mario Dias

La journée d’hier, où la direction de course a décidé l’annulation de l’étape 8 (boucle de Wadi Al Dawasir à Wadi Al Dawasir), a été bénéfique pour moi. Récupération physique, avec un passage chez les kinés du bivouac « Original by Motul », puis soigner mes petits bobos (mes mains sont pleines d’ampoules) avant de m’occuper de Titine.

J’avoue que je ne me suis jamais senti aussi fatigué dans une épreuve sportive ! Après la journée d’hier, je me sens dans le même état qu’en cas de grosse semaine de boulot. Le froid que nous avons ici (malgré le soleil, trompeur !) est terrible. On passe beaucoup d’énergie à réguler notre température corporelle. La boisson Isotonique que j’utilise est formidable, je souffre pas de crampes, mais les ampoules et des douleurs dans le haut du corps sont bien présentes.

La moto se comporte bien, je la ménage, car je sais qu’elle n’a pas la préparation des Enduro Raids, mais elle est vaillante ! Je lui ai changé la roue avant, redressé un disque arrière bien voilé, vidangé 2 fois pour bien éliminer les impuretés. Je préserve aussi la boîte de vitesse. Il y a beaucoup moins de fesh fesh que l’an passé, mais l’ennemi cette année, ce sont les multitudes de cailloux, et des gros ! Niveau casse, pas grand chose à relever, mon guide chaine qui a subi au tout du début du Dakar tient bien le choc, mon protège main droit est réparé régulièrement et les pattes de ma bulle, véritales fusibles en cas de chutes, tiennent les réparations.

Ma journée de dimanche a été longue en roulage, dure physiquement, elle m’aura beaucoup rappelé les pistes de Mauritanie. Mais l’étape de ce mardi a été encore plus compliquée en terme de roulage : de longues étendues droites, du vent… donc rien de bien agréable à moto. Les manchons que je me suis fabriqués hier soir ont coupé un peu le froid, mais pas assez.

On sent que cette étape a été faite pour arriver à l’Empty Quarter en prévision de l’étape marathon. Seul le début de la spéciale m’a plu, me rappelant le Maroc. Un véritable enduro où j’ai pu rattraper beaucoup de pilotes.

Les liaisons ont été une horreur, interminables et froides! Mon objectif était de ne pas rentrer trop tard pour avoir le temps de me préparer pour le gros morceau qui s’annonce demain ! C’est chose faite.

Ce soir, j’ai vraiment bien pris mes marques, je suis réglé comme du papier à musique : arriver, laver la moto, se changer, faire le plein… En avant pour la révision…

Et à demain pour une nouvelle étape…

janvier 14, 2020

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